Je retrouve le premier amour,
Mode full yoga sylvestre après le premier tertre,
À peine la marde étendue,
Que le champ verdoie déjà,
Le ciel à peine pomponné,
Éffouère les cerisiers dans ses stratus,
Frugivore.
Les plus tough à pas déranger,
C’est les araignées en embuscade,
Une coquille d’œuf bleu bonbon,
Iris de naissances,
L’œil des feuilles mortes aux couleurs momentanées,
Sentiers obstrués sollicitent le soleil,
Ici tout pousse,
Ici, tout pousse,
À aller.
Perdu dans l’bois,
Une libellule noire les ailes fines,
Me fait de l’œil caviar,
Cueilleur-cueilleur,
Ici ce qui tombe sous la main vit,
Les enfants grandissent vite,
Les fougères du printemps m’arrêtent aux coudes,
Plus l’été avance, plus je suis petit.
Un gros bolet,
Veille sur un sentier de fraises passées,
Après l’orage l’invasion,
Champignons tempura,
En décollant une feuille morte, la peau s’arrache,
Cœur jaune d’œuf, lamelles beurre d’érable et chapeau brunâtre,
Des vieilles symphonies,
Tenues nananes pour les matantes parties à’messe,
Attendent la fin,
Amen, alléluia, et cætera,
Assez d’feuilles dans l’bois,
Pour expier mes travers.